La review de BlackRagon67
Testeur indépendant

Le tank des bivies, il est (presque) indestructible.

Extérieurement, il est disponible en de très nombreux coloris et est une copie/adaptation du bivy du MSS de l’USGI. Le dessus (intérieur et extérieur) est constitué d’un tissu respirant et parfois camouflé. Les bords et le dessous sont, à l’extérieur, recouvert de toile solide, et l’intérieur est « rubberized » comme on dit outre-manche : c’est comparable à l’intérieur d’un poncho.

L’accès au bivy dispose de trois types d’ouverture ( ! ) : une fermeture éclair ¾ très fluide et d’excellente qualité, recouverte d’un rabat anti-pluie. Elle dispose de deux curseurs, ce qui permet d’assurer une meilleure ventilation. On peut la maintenir totalement ouverte, et tout de même fermer le bivy grâce à une rangée de boutons pressions située le long du rabat anti-pluie.
Un excellent ajout quand la discrétion sonore est recherchée. Au niveau de la tête, le rabat dispose d’un scratch qui vient fermer l’ensemble derrière la tête du campeur... Le rabat monte sur les côtés du visage et ne s’affale pas ou peu au sol, donnant un minimum de structure à l’ensemble.

Confortable et spacieux, il se couple globalement avec n’importe quel matelas de 5 cm maximum, et pourra accueillir un sac de couchage massif, tel le Defence 4, ou encore un Forclaz synthétique -5 degrés. Ce bivy rajoute 5 degrés/Une saison (environ) à tout sac de couchage.
Certes, il présente des défauts : il pèse 1300 grammes, il ne dispose pas de moustiquaire, et en raison de la nature de son matériau, une légère (mais tout à fait acceptable) condensation peut se former au niveau des pieds.
Encore une fois, le tissu du dessus est respirant (tri-laminé) et rempli parfaitement son office. J’ai pu rencontrer une faiblesse sur l’un des bouton pression également. Cependant, ce sur-sac inspire tellement confiance que j’ai tendance à l’utiliser dans des situations où je n’aurai pas osé utiliser un bivy en toile légère. Il se dégage de cet équipement un sentiment de sécurité.
En cas de présence d’insectes, limaces et autres, je conseille de le coupler avec un sac doté de moustiquaire (comme l’excellente gamme Miltec Tactical, ou encore un Carinthia Tropen, ou un le Snugpak Jungle Bag. À défaut, une moustiquaire type friendly swede ou une moustiquaire de tête.

La taille du bivy une fois dans son sac de rangement peut tout à fait être amoindrie (tendeurs, paracorde, ou sac de compression). Ainsi, il ne prend pas plus de place qu’un Highlander Hawk ou qu’une Snugpak Stratosphere. Le bivy se range très facilement dans son sac : le plier en tiers dans le sens de la longueur, puis le rouler.

Une astuce existe pour rajouter de l’espace intérieur : placer, à hauteur du plexus, un embout de bâton de marche  (ou tout autre objet...) à l’intérieur, contre la toile du bivy. Nouer la toile autour de l’objet avec de la paracorde et attacher celle-ci à un arbre, à un bâton de randonnée, à une branche...

Quand j’ai besoin d’un sur-sac, que je sais que les conditions peuvent être rudes, que le sol peut être agressif, que je vais avoir besoin de poser le camp et de procéder à l’extraction rapidement, c’est vers ce bivy que je me tourne, de l’automne au printemps surtout, en raison de sa robustesse.